Le projet ATLASS 1 (2015 - 2019)

Le projet de recherche-action ATLASS “Action Territoriale pour l’Alimentation Solidaire et Soutenable” (2015 - 2019) avait pour objectif d’outiller les territoires ruraux pour l’élaboration de stratégies alimentaires. Ce projet était mené sur trois territoires pilotes : Belle-Île-en-Mer, Brocéliande et l’Ouest Cornouaille.
Il a permis de produire des recommandations méthodologiques issues de l’interaction entre acteurs territoriaux, accompagnateurs et scientifiques, et d’organiser des échanges entre territoires ruraux engagés dans des stratégies alimentaires locales.
Piloté par la FR CIVAM Bretagne, il a regroupé des partenaires du développement (Terralim, Résolis), de la recherche (Agrocampus Ouest), des partenaires territoriaux (le Pays de Brocéliande, le CPIE de Belle Ile en Mer et l’Ouest Cornouaille), l’association des Régions de France et la Région Bretagne.

Ce projet a bénéficié du soutien de la Fondation Daniel et Nina Carasso, du Ministère de l’Agriculture (CASDAR PRDA) et co-financé par la Région Bretagne, l’ADEME Bretagne (via l’appel à projet alimentation durable et gaspillage alimentaire en lien avec la DRAAF et la DREAL Bretagne) et la Banque des Territoires (La Caisse des dépôts).

L’animation territoriale est primordiale pour faire aboutir les projets. Il faut y dédier des forces humaines. La collectivité doit y consacrer du financement, dont elle verra les retombées sur plusieurs années. (Guillaume FÉVRIER, Directeur du CPIE Belle-Île-en-Mer)

Le projet ATLASS a étudié et accompagné des dynamiques alimentaires sur des territoires ruraux et en a tiré des enseignements :

• Vers une vision alimentaire du territoire : La construction de stratégies alimentaires territoriales appelle à mobiliser des compétences variées. En prenant du recul, en lien avec la recherche et en s’appuyant sur les réseaux de praticiens expérimentés, nous trouverons les solutions concrètes et adaptées à vos territoires pour vous accompagner dans la définition de votre stratégie.
• Vers des leviers opérationnels : Il n’existe pas de recette toute faite car nos territoires sont vivants et ont leur propre histoire. Il est donc nécessaire d’avoir une approche économe en moyens et adaptée aux besoins de votre territoire et à ses évolutions du contexte alimentaire.
• Vers des connaissances partagées : Des dynamiques inspirantes existent pour réorganiser en profondeur nos systèmes de production, de transformation et de consommation. Le partage de connaissances à travers un réseau d’apprentissage permet de monter en compétences (formations, visites, ateliers d’échange…). Ensemble, nous pouvons nous mobiliser pour générer des ressources facilement appropriables.
• Vers une action dans la durée : L’animation d’une démarche de relocalisation de l’alimentation doit être pensée sur le long terme. Il est important d’assurer une permanence de la dynamique via des financements dédiés.